Le Front de Gauche de Saint-Denis est
composé d’ENSEMBLE, de la GAUCHE UNITAIRE, du PARTI
COMMUNISTE FRANÇAIS, du PARTI DE GAUCHE et de femmes et
d’hommes non membres de ces organisations. C’est le
rassemblement de celles et ceux qui construisent une politique de
gauche en faveur des classes populaires, combattent l'austérité
et le pouvoir de l’argent, et se reconnaissent dans l'Humain
d'abord.
Nous soutenons la liste conduite par
Didier PAILLARD, parce qu'elle représente l'espoir d'une
amélioration des
conditions et du cadre de vie pour
toutes les Dionysiennes et les Dionysiens. Parce qu'elle répond
à des priorités essentielles, que nous voulons
rapidement partager avec vous :
1) tout d’abord
celle de la jeunesse, qui
est notre bien commun et l’avenir de Saint-Denis. Toutes nos
actions municipales devront contribuer à la réussite
scolaire et aux loisirs pour tous, permettre l’épanouissement
de toutes et tous au travers des activités culturelles,
sportives, de voyage, permettre aussi aux jeunes de gagner
l’autonomie et la maîtrise de leur vie, par l’accès
prioritaire à l’emploi, au logement, à la
formation, à la santé.
2)
la
poursuite et le
développement de la construction de logements
sociaux, en
orientant davantage cette offre vers les classes populaires. Notre
ville ne doit pas se
développer au détriment des milieux populaires,
comme ce fut le cas à Paris. La lutte contre l’habitat
indigne, en ne laissant personne sans solution d’hébergement,
et le soutien aux copropriétés à travers la
maison de Habitat, font partie de cette priorité.
3)
la défense
et le développement des
services publics, comme
l’école ou la santé, maltraités en
Seine-Saint-Denis. La reprise en gestion publique de la collecte des
déchets et la conquête de nouveaux services publics,
plus efficaces
que le privé qui lui, ne s’intéresse qu’à
ses profits. Avec Plaine Commune, la bataille politique au sein du
Syndicat des Eaux d’Île de France, le SEDIF, pour obtenir
la gratuité des premiers mètres cubes d’eau et le
retour en régie publique de la gestion de l’eau.
L’amélioration des conditions de travail et la
participation accrue des employés municipaux, la mise en place
de comités de gestion usagers et agents du service public.
4)
une écologie sociale,
avec l’amélioration et le
développement renforcé des transports en commun, qui
permettra de réduire la place de l’automobile dans la
ville, réduisant ainsi la pollution.
L’appui à la mise en place d’activités
économiques, tout particulièrement sur la Plaine, en
lien avec la transition écologique qui
doit aussi concerner le milieu urbain et les énergies ;
par exemple, tout ce qui
concerne les travaux visant à économiser l’énergie
dans les logements. L'enfouissement de l'A1 sera un enjeu majeur de
protection des riverains (habitants, salariés, écoles,
hôpitaux..) aujourd'hui particulièrement touchés
par la pollution.
5)
le développement de
la démocratie, en
encourageant tous les
habitants et
salariés, sans discriminations, à s’exprimer,
décider et agir sur la vie de leur quartier, de
leurs entreprises et services, et sur les
grands projets pour la ville. La création d’organes
de quartiers, dotés de budgets participatifs conséquents,
réunissant les habitants à intervalles réguliers
et prenant des décisions à propos de la vie
quotidienne. La mise en place d’observatoires dans le domaine
de l’école, dans celui de la santé afin d'évaluer
les problématiques, de les analyser et d'être source de
propositions. Rien ne se fera sans l’intervention citoyenne ;
la démocratie est l’affaire de toutes et tous. Cela
passe également par des consultations régulières
de la population sur les grandes décisions qui concernent un
ou plusieurs quartiers ou l’ensemble de la ville.
Le soutien aux associations, vecteurs de la démocratie.
6)
le développement
de la culture de paix et
la coopération internationale.
La
culture de paix est le meilleur rempart contre les idées
nauséabondes qui malheureusement fleurissent à nouveau
sur fond de crise.
Albert Jacquard a écrit: « La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. La paix est la présence d’une dynamique de construction de l’Humanité. Telle est la spécificité de notre espèce : nous avons en charge notre devenir. Nous ne sommes qu’au début de l’aventure, il est temps de choisir : la lutte contre tous ou la coopération avec tous ».
Nous avons beaucoup d’autres
propositions, qui seront discutées dans le cadre de la
construction du programme municipal : les séniors, le
handicap, sport et culture, la place des femmes,… Nous allons construire ces
propositions avec les Dionysiennes et les Dionysiens.
La richesse de Saint-Denis, ce sont
les générations qui, venues d’ici et d’ailleurs,
ont construit ensemble cette ville, sa culture, son dynamisme, ses
solidarités.
Avec Didier PAILLARD, nous lutterons inlassablement pour obtenir des droits pour tous.
Nous combattrons les projets dits de
décentralisation, qui orientent autoritairement les communes
vers leur suppression et prévoient un Grand Paris hégémonique
et antidémocratique.
Le gouvernement tourne le dos aux
aspirations populaires qui avaient permis l'élection de
François Hollande en mai 2012.
Le rassemblement réalisé autour de la candidature de Didier PAILLARD porte, quant à lui, des solutions progressistes face à la crise. C’est un rassemblement politique, mais il va bien au-delà. Dans tous les quartiers, des citoyens et des citoyennes soutiennent ces propositions.
Et nous nous réjouissons de
faire équipe avec EELV, le MRC, le PRG et peut-être
d’autres qui nous rejoindrons.
Ensemble, nous affirmons l'importance pour Saint-Denis de garder une municipalité, renouvelée, offensive, qui ne renonce pas à être vraiment de gauche et qui incarne une alternative politique à l'austérité gouvernementale. C’est tout ce qui nous oppose à Mathieu Hanotin.
Didier le disait le 6 décembre
dernier : « Notre
rassemblement est celui de l’action et de l’espérance
pour l’avenir des Dionysiens. Je suis de la gauche qui agit et
qui tient ses engagements ».
Nous y souscrivons totalement, et nous ajoutons :
Plus
que jamais, « Saint-Denis, elle dit l’avenir ! »
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